mercredi 26 avril 2017

Journées du patrimoines : 16 et 17 septembre 2017

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Dans le cadre des 34e Journées Européennes du Patrimoine, nous vous proposons de venir découvrir l'orgue de Castelnau d'Estrètefonds,

Samedi 16 septembre à 20h30 : Récital conférence
"Qu'est-ce qu'un orgue ?" 

Venez découvrir les secrets de l'orgue et le mystère de ses timbres lors d'une conférence explicative, suivie d'un récital virtuose.

L'entrée et libre.

Plus de détails à venir.

Dimanche 17 septembre, après midi : Tribune ouverte
(Horaires exacts à préciser ultérieurement)

Montez à la tribune et venez découvrir comment fonctionne l'orgue.

Nous vous attendons nombreux !


vendredi 5 août 2016

Eglise des Carmes de Bagnères de Bigorre

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Une gravure, réalisée au milieu du XIXe siècle et qui nous présente l'orgue aujourd'hui situé à Castelnau d'Estrètefonds, dans l'église des Carmes de Bagnères de Bigorre pour laquelle il était initialement destiné.

On reconnait parfaitement le buffet et, par comparaison, l'on repère les agrandissements réalisés par Magen lors de son transfert en 1880.



"Fait partie d'un ensemble de recueils de lithographies de Mercereau composés de lithographies provenant de "La France de nos jours", vaste suite publiée par livraisons, de 1853 à 1876, et comprenant 475 planches en deux tirages, l'un à deux teintes (noir et bistre), l'autre en couleurs. Les libraires ont réuni ces planches en albums de composition variable quant au nombre de planches et aux dessinateurs (Asselineau, Mercereau, Maurice, Deroy, etc). Un titre (Les Pyrénées, par Ch. Mercereau; Bagnères-de-Luchon, par Ch. Mercereau) était frappé sur le plat supérieur de la reliure de l'album, ainsi que le nom du Libraire pour lequel il était réalisé. La plupart des recueils de ces planches pyrénéennes portent le nom de Sajous, libraire à Bagnères-de-Luchon."

Auteur : Mercereau, Charles (1822-1864)
Autre : Frick, frères. Imprimeur, Sinnet, F. Éditeur
Public./Date : Paris : F. Sinnett : Imp. Frick frères, 1853-1876

Collection de la Bibliothèque Municipale de Toulouse CLIC

lundi 23 mai 2011

Création d'une nouvelle section : "Ecouter"

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Désormais il vous est possible d'écouter  l'orgue de Castelnau d'Estrètefonds dans la section "Ecouter". 

Pour l'instant nous avons mis en ligne 3 extraits du concert du 28 mai 2008 donné par Stéphane Bois et Francine Estrémé. 

Nous vous proposerons d'autres extraits sonores d'ici quelques mois.

lundi 9 mai 2011

On en parle !

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Un article paru dans l'édition du Petit Journal datée du vendredi 8 Mai 2011, suite au concert de Mathilde Le Tac et Mathieu Freybuger le 1er Mai dernier :

(cliquez pour agrandir l'image)

vendredi 29 avril 2011

Concert du 1er Mai 2011

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Pourquoi ne pas terminer la journée en musique ?
Au programme des oeuvres du XIX° pour flûte et orgue.


A propos des interprètes :

Mathilde LE TAC commence en 1978 l'étude de la flûte au Conservatoire National de Région (CNR) de Toulouse. A partir de 1983, elle poursuit ses études au CNR de Saint-Maur, et se voit décerner dans ces deux établissements, de 1983 à 1985, six Médailles d'Or ainsi que le Prix de la SACEM. En 1984 elle devient l'élève de Patrick GALLOIS, et obtient dans sa classe en 1986 un 1er Prix de Virtuosité. Enfin, elle complète ses "humanités musicales" par un passage dans les classes d'écriture du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris d'où elle sort en 1988, titulaire des Prix d'harmonie et de contrepoint, tous deux obtenus en un an.
Puis elle se perfectionne en RFA auprès d'András ADORJÁN et Zoltán GYÖNGYÖSSY. Dans le cadre de cours magistraux, elle a en outre reçu les conseils de grands flûtistes comme Michel DEBOST, Alain MARION, Peter-Lukas GRAF, mais aussi, en tant que chambriste, de grands musiciens tels Jean-Claude PENNETIER, Pierre-Laurent AIMARD, les membres du Quatuor AMADEUS...
Passionnée par la musique de chambre, elle se consacre à l'exploration de nouveaux répertoires en compagnie de complices tels que Delphine BARDIN, Frédéric VAYSSE-KNITTER, Laurent WAGSCHAL, Jérôme GRANJON, Sodi BRAIDE (piano), Valérie AIMARD, Renaud DÉJARDIN, Maryse CASTELLO, Sébastien Van KUIJK (violoncelle), Yaïr BENAÏM (violon), Anne RICQUEBOURG (harpe), dans le cadre de nombreux festivals (Musique d'Eté aux Jacobins à Toulouse, Fugue en Aude Romane, Piano à Riom, Musicales de Guil-Durance, L'Eté du Grand Jardin, Promenades Musicales du Pays d'Auge, Festival de Cordes, Voyage d'Hiver à Aurillac, Musicacité à La Réole...)
Depuis 2004, elle forme en outre, avec l'organiste Mathieu FREYBURGER, un duo qui a actuellement à son actif près de soixante-dix concerts. Tout récemment, le duo a prêté son concours à un spectacle "musique et danse", dans le cadre de la saison musicale du Théâtre Municipal de Saint-Lô.
Mathilde Le Tac a été l'invitée des Festivals de Musique de Chambre de Reykholt (Islande), d'Odsherreds (Danemark), du Festival d'Orgue de Parainen (Finlande), et des Bonimusikwochen de Wiesbaden (Allemagne). 
Elle a également donné des concerts en Hongrie, Allemagne et République Tchèque, et réalisé des enregistrements pour France-Musique, pour la Radio Bavaroise, la Radio Hongroise, et Radio-Danemark.


Né en Alsace, Mathieu FREYBURGER commence l'étude du piano dès l'âge de 9 ans. A 14 ans, il entre à l'Ecole Nationale de Musique de Mulhouse pour y étudier l'orgue avec Maurice MOERLEN, puis Olivier VERNET.
Après avoir obtenu le Prix Supérieur Inter-Régional d'orgue à Montbéliard, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, pour y étudier avec les plus grands organistes français: Michel CHAPUIS, Olivier LATRY et Michel BOUVARD.
Il obtient en 1996, le 1er prix d'Orgue, ainsi que le 1er Prix de Basse Continue à l'unanimité dans la classe de Béatrice BERSTEL, couronnés par le Diplôme de Formation Supérieure du CNSM.
La même année, il est lauréat du Concours International d'Orgue de Toulouse, et en 1997, il obtient le 1er Prix d'Honneur au Concours International de l'UFAM à Paris.
En 1999, il remporte le 2ème Prix au Concours International d'Orgue de Biarritz, ainsi que le Prix André Marchal (meilleure interprétation de musique ancienne), et le Diplôme d'État de professeur d'orgue.
Cette même année, il est nommé organiste titulaire à l'église Saint-Jean-Baptiste-de-Grenelle à Paris. Par ailleurs, il a été l'instigateur de la rénovation de l'orgue Rinckenbach de l'église Saint-Etienne de Cernay (Haut-Rhin), dont il est également titulaire depuis 1985. C'est sur cet instrument qu'il a enregistré, pour la firme Calliope, ses deux premiers CDs, consacrés à l'oeuvre d'Alexandre GUILMANT. Ces disques, salués par la critique musicale spécialisée, ont obtenu chacun une récompense de cinq Diapasons, rehaussée de 4 Etoiles du Monde de la Musique pour le second; celui-ci a récemment illustré la couverture du Magazine Orgue (revue trimestrielle belge), titrée: "Le Guilmant d'Alsace: un grand cru !".
Mathieu FREYBURGER donne des concerts en France et à l'étranger, tant en soliste, qu'avec des ensembles instrumentaux ou vocaux. Il s'est produit notamment avec choeur et orchestre sous la direction de Michel PIQUEMAL, ainsi qu'avec l'Orchestre du Capitole de Toulouse, sous celle du jeune chef canadien Yannick NEZET-SEGUIN, dans le cadre du Festival International Toulouse les orgues.


mercredi 19 août 2009

Histoire de l'orgue

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Comme un certain nombre d'instruments, l'orgue de Castelnau Estrètefonds ne se situe pas dans l'édifice pour lequel il a été originairement conçu et à plus d'un titre son histoire sort de l'ordinaire.

En 1883, le Carmel de Bagnères-de-Bigorre doit être fermé et le mobilier vendu. Parmi ces biens se trouve un orgue de facture CAVAILLE-COLL, placé dans l'église, au dessus du choeur. Une commerçante de Castelnau d'Estrètefonds, Mme MONTES, s'en porte acquéreur pour la somme de 15.000 francs, et en fait généreusement don à la paroisse en mémoire de son époux et de son fils Joseph, décédés.

L'orgue fut remonté pour son actuelle demeure par les facteurs MAGEN qui tiennent les claviers lors de l'inauguration en janvier 1884.
L'instrument avait été commandé à Aristide CAVAILLE COLL par les Carmes et livré le 1er Janvier 1857.

La disposition actuelle de notre orgue est très particulière. Avec un "Grand Récit" de 14 jeux parlant au 1er clavier, un grand orgue de 6 jeux parlant au 2nd clavier et une pédale uniquement en tirasse, on ne peut que s'interroger sur les désirs des Carmes qui ont commandé l'instrument, ou sur les raisons techniques qui ont amené Aristide CAVAILLE-COLL à prendre ce parti.

La réponse à ces questions semble se trouver dans la situation rocambolesque qu'a connue A. CAVAILLE-COLL à l'occasion de ses commandes avec l'Etat pour les orgues des Cathédrales de Carcassonne et de Luçon (Vendée).

L’évêque de Luçon avait dans un premier temps commandé un orgue pour sa cathédrale au facteur HENRY. Mais après la défaillance de ce dernier, l'évêque de Luçon fit pression sur le Ministère des Cultes pour trouver une solution à la réalisation du nouvel orgue de sa cathédrale.
Le Ministère avait en effet commandé pour Luçon un buffet à l'architecte diocésain BOESWILWAD, qui fut terminé en 1853 mais sans sa partie instrumentale. La cathédrale de Luçon et son évêque se retrouvent alors sans instrument ni projet, mais bien avec un buffet vide. La situation se complique lorsque le Ministère décide d'attribuer le buffet à l'orgue qu’Aristide CAVAILLE-COLL est en train de construire pour la Cathédrale St Michel de Carcassonne.

En effet, de son coté Aristide CAVAILLE-COLL avait reçu commande pour Carcassonne, suivant son devis d'avril 1852. La réalisation de ce grand orgue, très soignée, était déjà très avancée car CAVAILLE-COLL souhaitait le présenter à l'Exposition Universelle de 1855 ; aussi avait-il entrepris la construction d’un nouveau chef-d’œuvre, sans savoir à l’avance la destination finale de l’instrument... (et l'on connaît les déboires que susciteront ce type de comportement par la suite ...!)

Par conséquent, et pour résumer, à partir d'octobre 1854 et sur décision du Ministère des Cultes, le buffet de BOESWILWAD et la partie instrumentale conçue pour Carcassonne sont désormais destinés à la Cathédrale de Luçon.

La composition de l'instrument était plus importante que celle prévue au devis initial de Carcassonne, pour les raisons que nous avons évoquées.CAVAILLE-COLL aurait ainsi, fait rarissime à cette époque, doté l'orgue d'un 4éme clavier appelé "Grand Récit Expressif" de 14 jeux, en plus du récit habituel de 8 jeux. Il semble égalemnt, mais l'information est à confirmer, que cet orgue fut un temps la carte de visite de la manufacture CAVAILLE-COLL : l'orgue que l'on voit sur une gravure représentant le hall de l'atelier ne serait autre que celui-ci, précisément.Un autre élément intéressant est que l'orgue aurait été joué dans les ateliers notamment par César FRANCK qui y aurait interprété la première version de sa "Fantaisie en Ut" et son "Andantino en Sol mineur". Elément troublant en effet, les registrations mentionnés sur le manuscrit (et sur les éditions actuelles) de ces deux pièces correspondent exactement à la composition du "Grand Récit".

Or, se pose un problème de taille, et à tous les sens du terme : si l’orgue construit comporte 4 claviers manuels, la commande vise un instrument de 3 claviers seulement… Aussi, fut-il décidé de retrancher le "Grand Récit" de l'orgue livré à Luçon.
C'est ici que semble commencer l'histoire de l'orgue de Castelnau...

Dans la même période, un Carme de Bagnères-de-Bigorre, organophile averti, de passage dans les ateliers du facteur dont il semble familier, enthousiasmé par ce "Grand Récit", aurait alors demandé que soit construit un instrument pour Bagnères-de-Bigorre avec le matériel existant, c‘est à dire la tuyauterie ainsi que la machine Barker de ce grand récit qui comporte une copula en 16 et un appel d'anches subdivisé en basses, tutti et dessus. Ainsi fut dit, ainsi fut fait.En tout état de cause, la chance a voulu que, malgré les curieux aléas de destination, ce "Grand Récit" nous soit parvenu aujourd'hui dans son intégralité : tous les premiers tuyaux en métal des jeux du récit sont marqués à la pointe "Grand Récit", en plus du nom du jeu (à l'exception notable de la flûte octaviante de 4 dont la tuyauterie est gravée "Récit").

Quant à la disposition actuelle de l’instrument, elle semble répondre à une nécessité liturgique ; accompagner les offices des Carmes. En effet, à Bagnères, l'orgue était placé dans le choeur au dessus de l'autel, ainsi qu'en témoigne une gravure en notre possession. L’impératif était double : il fallait veiller d’une part à ne pas traumatiser les pauvres oreilles des Carmes lors des divers offices et permettre des effets symphoniques dans un espace réduit. L'immense récit, placé en position de GO, pourrait être la réponse. Cette explication est confortée par l'existence d'un "petit frère" à notre instrument : l'orgue des Carmes de la Chapelle Sainte Thérèse de Monte-Carlo, également de facture Cavaillé Coll. Cet orgue comporte deux claviers de 54 notes, un pédalier de 20 notes en tirasse (tiens tiens...) un grand-orgue réduit à sa simple expression et un récit d'esprit symphonique... (voyez sa composition). L’orgue de Castelnau aurait donc la double spécificité de provenir (probablement) pour partie (le grand récit) d’un instrument beaucoup plus grand (l’orgue de la cathédrale de Luçon avant son installation définitive) et d’être conçu spécifiquement pour des Carmes.

L’hypohtèse tirée de la construction des orgues de Carcassonne et Luçon, orgue dont aucun document de la Maison Cavaillé ne semble à notre connaisance témoigner de l'existence dans son état le plus complet, c'est à dire doté de 2 claviers de récit expressifs, n’est cependant pas définitivement acquise. Tout document sur ce sujet est le bienvenu !

Lors du démantellement du Carmel de Bagnères de Birgorre l'instrument fut acheté par Mme MONTES. Le transfert semble avoir été assuré par MAGEN qui, vu la place disponible sur la nouvelle tribune, a élargi la façade et approfondi le buffet. En effet l'examen des boiseries du buffet montre que ce dernier a été élargi en façade de petites plates faces de deux tuyaux qui encadrent les deux tourelles latérales et la tourelle centrale. La console indépendante est en avant de l'orgue, tournée vers la nef, et ses deux claviers sont inversés, le 1er étant celui du récit et le 2nd celui du grand orgue, ce qui n'est pas sans poser d'épineux problèmes lorsqu'il s'agit de registrer du fait de la disposition (originelle) des claviers. Un superbe banc avec dossier complète le tout.

La tuyauterie en excellent état de conservation est intégralement de facture CAVAILLE-COLL, à l'exception de 4 tuyaux de gambe du GO construits par MAGEN pour étoffer la façade élargie. La composition ainsi que l'harmonie de l'instrument (tuyaux coupés au ton) sont d'origine.
Enfin, à Castelnau, l'orgue fut entretenu par les MAGEN puis par les PUGET qui installèrent une première soufflerie électrique.

En 1970, SIMON et MILIC changèrent le ventilateur électrique ainsi que le placage des claviers, l'ivoire cédant la place à de la vulgaire matière plastique...

Classé Monument Historique en 1991, sur l'initiative de l'Association Joseph Montes et de la Mairie, et grâce à l'aide précieuse du Père Philippe BACHET, c'est à Gérard BANCELLS, facteur à l'Isle sur Tarn, qu'est confié l'entretien courant de l'orgue depuis 1998.

Une restauration menée par la SARL "Béthines Les Orgues" (Jean-Baptiste BOISSEAU et Jean-Marie GABORIT ) vient de restituer à cet instrument tout l’éclat de sa prime jeunesse et la noblesse de ses timbres. Les travaux se sont officiellement achevés en juillet 2005.

Pour vous mettre l'eau à la bouche, en voici la composition :
  • Grand Orgue (2nd clavier – 54 notes)
    · Montre 8 (peu principalisante mais assez flûtée et ronde)
    · Gambe 8
    · Flûte Harmonique 8
    · Bourdon 8 (très flûté et clair dans les dessus)
    · Prestant 4 (pour le coup très tranchant !)
    · Trompette 8 (très classique dans l'esprit : attaque franche et mordante, beaucoup de rondeur)
  • Grand Récit Expressif (1er clavier – 54 notes)
    · Quintaton 16
    · Bourdon 8 (sonorité de cor de nuit)
    · Flûte Harmonique 8 (sonorité de flûte traversière)
    · Viola di Gamba 8
    · Flûte Octaviante 4
    · Voix Humaine 8
    · Basson-Hautbois 8
    · Salicional 8 * (la première octave est commune avec la flûte harmonique 8)
    · Dulciane 4 *
    · Octavin 2 *
    · Plein Jeu III * (il s'agit en fait d'un carillon composé comme suit, sans reprise : 1’ 3/5 - 1’ 1/3 - 1’)
    · Bombarde * (la 1ère octave est en 8’, puis 16’ à partir de C2)
    · Trompette 8 *
    · Clairon 4 *
  • Pédalier (20 notes - en tirasse)
  • Accessoires
    · Tirasse Récit
    · Tirasse Grand Orgue
    · Appel anches Récit * (basses-ensemble-dessus)
    · Appel et renvoi Trompette G.O.
    · Accouplement GO sur le Récit
    · Octave grave Récit
    · Tremblant
    · Cuillère d’Expression

La pression est de 110mm pour la barker et 90mm pour le reste.Les anches du récit sont relativement grasses et sombres. Les effets de boite sont assez spectaculaires. Le plein-jeu/carillon possède une accuité particulière du fait de la présence de rangs très aigus et n'est utilisable que dans le tutti, ou alors pour imiter un tierce en taille ! Vous aurez également remarqué l'absence de Voix Céleste... A vrai dire, Magen avait accordé le Salicional du récit en ondulant, mais celui-ci a été remis dans son accord d'origine lors de la restauration en raison de la volonté du Technicien Conseil de retourner à la composition première...L'ensemble des fonds donne une pâte généreuse qui fait honneur au volume de l'église. Néanmoins, l'orgue dans son ensemble n'est pas un monstre de décibels, loin s'en faut, au profit toute fois d'une grande poésie, ce qui n'est pas la moindre des choses !

La tribune est toujours grand'ouverte lors de la messe dominicale. N'hésitez pas à monter !